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photo de Bichon frisé

qualités du bichon Frisé

temperament du bichon frisé

  • Affectueux
  • Calme
  • Facile à éduquer
  • Joueur
  • Peut rester seul
  • Protecteur
  • S'entend bien avec d'autres animaux
  • Sociable

le bichon frisé au quotidien

  • A peu besoin d'exercice
  • Aboie peu
  • Santé robuste
  • Nécessite peu d'entretien
  • Perd peu ses poils
  • Bave peu
  • Mange peu
  • Peu enclin a l'obésité

caractéristiques du bichon frisé

  • Espérance de vie
  • Poids des femelles
  • Poids des mâtles
  • Taille des femelles
  • Taille des mâles
  • De 13 à 15 ans
  • De 3 à 4 kilos
  • De 3 à 4 kilos
  • De 22cm à 34cm
  • De 25cm à 35cm

le bichon frisé : pour qui ?

  • Avec des enfants
  • En appartement
  • Comme premier chien
  • Pour personne peu disponible
  • Pour personne sportive
  • Pour personne âgée
  • Pour petit budget

histoire du bichon frisé

Le Bichon frisé, aussi appelé Bichon à poil frisé, serait le produit du croisement entre le Bichon Maltais et d'autres petits chiens, dont notamment le Barbet, ancêtre du Caniche.

Très présent sur le pourtour méditerranéen durant le 14ème siècle, il aurait été introduit dans les îles Canaries par des marchands et des marins qui parcouraient les mers. À cette époque, le Bichon à poil frisé était appelé Ténériffe, du nom d'une des îles Canaries.

C'est au début du 16ème siècle que le Bichon frisé fait son apparition en France, plus précisément sous le règne de François 1er (1494-1547), qui en fit d'ailleurs son compagnon favori. Par la suite, le roi Henri IV (1553-1610), très admiratif de la race, en fit un chien de compagnie très apprécié et recherché par les dames et les seigneurs de la Cour.

La période faste du Bichon à poil frisé dure jusqu'au 18ème siècle, deux siècles marqués par l'intérêt que portent les grands peintres de l'époque à ce petit chien. On le retrouve par exemple en 1770 dans l'oeuvre du peintre Jean-Honoré Fragonard, Le billet doux, qui représente une femme avec un superbe Bichon frisé. En 1795, Francisco Goya peint La Duchesse d'Alba, un Bichon frisé couché à ses pieds. Madame de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV (1710-1774), aurait également possédé plusieurs Bichons frisés.

Pendant le Second Empire (1852-1870), le Bichon frisé, toujours à la mode, quitte petit à petit les salons de l'aristocratie et se démocratise, devenant très prisé par l'ensemble de la population. Apprécié pour son intelligence et son agilité, il accompagne dans les rues les amuseurs, les jongleurs et autres joueurs d'orgue de Barbarie.

Malheureusement, comme pour de nombreuses races de chien, la Première Guerre mondiale porte un coup rude au Bichon frisé, et durant l'entre-deux-guerres, les élevages de Bichons frisés disparaissent presque tous.

Heureusement, un éleveur belge passionné et amoureux de la race lui permet de perdurer en organisant différentes reproductions dans les années 20. La France reconnaît officiellement la race en 1933.

La Seconde Guerre mondiale et ses conséquences terribles, tant sur le plan humain qu'animal, portent un deuxième coup dur à la race, qui doit attendre trois décennies avant de connaître un nouvel essor.

En 1960, la Fédération Cynologique Internationale (FCI) reconnaît officiellement le Bichon à poil frisé en lui conférant des origines belges et françaises, mais c'est réellement à partir des années 70 qu'il connaît un véritable regain de popularité.

Aux États-Unis, le club du Bichon frisé, le Bichon Frise Club of America, est créé en 1964, et la race est reconnue par l'American Kennel Club (AKC) en 1973.

En France, le Club des Bichons et Petits Chiens Lions oeuvre depuis 1947 à la défense et l'amélioration du Bichon frisé, mais également du Bichon Maltais, du Bichon Havanais, du Bichon Bolonais et du Petit Chien Lion.